Yves Roy : quand la reconnaissance s’exprime par la générosité

Cet article est tiré de la quatrième édition du magazine de la Fondation

De professionnel aguerri ayant œuvré à travers le monde à philanthrope hautement engagé, la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal est fière de souligner l’implication exemplaire de Yves Roy et de sa compagne de vie depuis plus de 50 ans, Sylvie Filion. En plus de siéger au conseil d’administration de la Fondation et d’offrir un soutien financier indéfectible – avec de nombreux dons ponctuels et des dons planifiés – M. Roy s’investit cœur et âme, et ce, sans relâche depuis près de 10 ans. Portrait d’un homme de nature généreuse pour qui donner prend plusieurs formes.

La philanthropie : l’importance de (re)donner

Quand M. Roy explique pourquoi la philanthropie lui tient autant à cœur, la réponse émerge comme une évidence. « Sylvie et moi avons eu de la chance financièrement. Et comme nous n’avons pas d’enfants, aujourd’hui, les ressources financières que nous avons accumulées doivent aussi pouvoir profiter à d’autres. Et pour nous, ce retour vers “l’autre” passe par des organisations et organismes qui nous tiennent particulièrement à cœur. J’ai commencé à m’impliquer en philanthropie avec les Grands Ballets Canadiens, la Fondation Marie-Vincent et le Musée des Beaux-Arts. Ensuite, notre implication auprès de l’Université Laval allait de soi ; Sylvie et moi y avons étudié et notre passage à cette institution a littéralement changé le cours de nos vies. C’est à ce moment que notre implication a pris un tournant encore plus personnel. »

Pourquoi avoir ensuite cheminé vers la santé et la cause des maladies cardiovasculaires?

« J’ai toujours eu une inclination pour ce que j’appelle les sciences de la vie. C’est d’ailleurs pourquoi mon implication auprès de mon institution universitaire est principalement dédiée à la Faculté de médecine. Au cours de ma carrière, je me suis beaucoup investi auprès de startups en biotechnologies. J’ai ensuite rencontré Jean-Claude Lauzon et Henri-Paul Rousseau – deux anciens membres du CA de la Fondation –, qui m’ont sensibilisé à l’importance et à l’ampleur de la cause portée par la FICM. Mais je dirais que c’est lorsque j’ai rencontré Mélanie La Couture que mon engagement s’est pleinement déployé. J’ai immédiatement été transporté par son enthousiasme pour l’organisation et la mission qu’elle porte. »

Comment s’exprime votre sentiment d’appartenance envers l’Institut de Cardiologie de Montréal et sa Fondation ?

« Je suis avant tout fasciné par la force humaine qui porte et propulse l’Institut. Comment ne pas être complètement absorbé par l’esprit foisonnant du Dr Jean-Claude Tardif, directeur du Centre de recherche de l’ICM, par la passion du Dr Peter Guerra, chef du département de médecine spécialisée, par la vision du Dr Serge Doucet, à la direction de l’enseignement, sans oublier la passion du célèbre Dr Martin Juneau? Non seulement ils offrent les meilleurs soins à la population du Québec, mais leur ambition ne s’arrête pas là. Chaque fois qu’on rencontre ces gens-là, leur volonté est contagieuse. C’est motivant de savoir qu’avec la recherche et l’enseignement, l’argent des donateurs peut changer les choses ici, mais aussi à travers le monde. Au fond, comme donateur ou en s’impliquant comme on le peut, on aide à mieux aider. On contribue à sauver plus de vies. J’aime prendre un moment pour apprécier l’ampleur de ce qui a été accompli ces 10 dernières années. »

Le cœur de Yves

Si le cœur de Yves pouvait parler, voici ce qu’il nous dirait :

« Bravo à toutes les personnes qui choisissent d’incarner et de servir au quotidien la mission ou la cause qui leur est chère. Aux travailleurs du quotidien : merci pour ce que vous faites. Il est là, le plus grand des dons, et je suis toujours ému quand je pense à l’immensité et à la beauté de votre contribution. »

Vous souhaitez vous aussi contribuer à faire avancer la médecine cardiovasculaire? Faites un don aujourd’hui.