Déjouer l’attente en s’engageant pour la cause

Cet article est tiré de la deuxième édition du magazine de la Fondation

En attendant sa greffe de cœur, Éric Cool collecte des fonds pour la Fondation. Portrait d’un homme chez qui seul l’optimisme est incurable.

À 47 ans, en pleine santé, Éric Cool est terrassé par un grave infarctus. Il est opéré d’urgence à l’Institut par le Dr Louis Perrault. Malheureusement, son cœur a déjà perdu environ 50 % de sa capacité. Son état se dégrade au fil des mois, puis on lui annonce qu’il devra subir une greffe du cœur. Pour ce directeur d’école secondaire désormais en arrêt de travail, pas question de se tourner les pouces.

Voir la vie du bon côté

Même s’il figure sur la liste de greffe, Éric Cool se sent plus en forme que jamais. Il ne veut pas se contenter d’attendre et, surtout, il ne souhaite pas que ses enfants vivent cette période accablés par la tristesse. « Voulez-vous qu’on tourne ça en quelque chose de positif ? », leur demande-t-il. En moins de deux, il entreprend une collecte de fonds pour la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal. Il est immédiatement soutenu par l’équipe de la Fondation, en particulier par Marie-Pierre Lafortune, conseillère, développement des affaires et partenariats. Elle lui offre un accompagnement et des occasions de visibilité auxquelles il n’aurait jamais pensé. « De mon côté, j’ai même fait une entrevue à la télévision de Québec qui a donné du souffle à ma collecte, raconte l’ex-joueur des Harfangs de Beauport. Environ deux jours après, on était rendus à 10 000 $ amassés, et un mois plus tard, à 25 000 $. »

Quand on constate le dynamisme de son équipe de collecte, il n’est pas étonnant que son objectif de 30 000 $ ait été rapidement atteint. En bon directeur d’école, Éric Cool a un leadership rassembleur. Il a formé un comité composé de proches et d’amis, qui a maintenant des tentacules. Tous se partagent les responsabilités dans la bonne humeur. Tournoi de quilles finlandaises, souper-bénéfice, pool de hockey : ce ne sont pas les idées qui manquent pour sensibiliser la population à la cause. En plus d’amasser des fonds, M. Cool encourage les gens qu’il rencontre à signer l’autocollant autorisant le don d’organes, « un geste qui vaut souvent plus que de l’argent », tient-il à préciser.

De l’humour et du soutien

En juin 2021, l’état d’Éric Cool s’aggrave. L’équipe de l’Institut lui installe une pompe mécanique destinée à renforcer son cœur jusqu’à ce qu’il en reçoive un nouveau. Cela ne l’empêche pas de conserver son optimisme à toute épreuve. « J’en blague avec mes enfants, dit-il à propos de son cœur mécanique. Le soir, quand je passe de la pile au branchement mural, je leur dis que je suis comme un robot qui recharge ses batteries. »

L’humour l’aide à traverser les moments difficiles, mais les membres de son équipe de soins jouent aussi un rôle important : « Ils répondent à nos questions et ont toujours des solutions. Et s’ils n’en ont pas, ils en cherchent », indique-t-il avec admiration. Il ajoute : « L’Institut, c’est la rencontre de l’humain et de l’expertise médicale. On sent que les gens font ça pour les bonnes raisons. » On pourrait dire la même chose de ce patient exceptionnel, qui déjoue l’adversité en se lançant corps et âme dans l’action.

Pour soutenir la cause d’Éric Cool, visitez la page Facebook « Donner c’est Cool » où vous trouverez tous les renseignements sur les activités de collecte.

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