La valeur de la recherche
Fondation, en collaboration avec la Dre Lena Rivard, cardiologue-électrophysiologiste et médecin chercheuse à l’Institut
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Cet article est tiré du magazine de la Fondation
La Dre Lena Rivard est cardiologue-électrophysiologiste et médecin chercheuse à l’Institut de Cardiologie de Montréal. Également professeure associée et chercheuse-boursière des fonds de recherche en santé du Québec, elle a toujours été fascinée par le cœur, ainsi que par la recherche… de réponses.
En 2020, l’intérêt pour la recherche scientifique a débordé du domaine de la santé pour gagner la société au grand complet. La pandémie de COVID-19 a ainsi offert à la population une nouvelle perspective sur le rôle de la recherche scientifique dans notre quotidien, et a pu mettre en lumière son fonctionnement.
« Je crois que la pandémie a rendu une certaine noblesse à la recherche, puisqu’on comprend mieux son rôle à l’intérieur de la société, son impact sur le quotidien », observe la Dre Rivard.
Voir plus loin que l’immédiat
Pour la chercheuse, cet intérêt grandissant du public pour la recherche et sa présence à l’avant-scène de l’actualité ces derniers mois sont non seulement positifs, mais essentiels.
On se questionne; on saisit donc davantage la démarche, et ainsi on comprend mieux la nécessité de pouvoir compter à long terme sur des ressources nécessaires au progrès des connaissances.
« Aujourd’hui, on ressent finalement les répercussions de dizaines d’années de recherche sur la technologie à l’origine des vaccins anti-COVID. À la suite d’événements comme celui-là, on prend conscience que le travail des chercheurs peut avoir un effet réel sur la vie des gens », constate la Dre Rivard.
Dans la majorité des cas, l’apport concret de la recherche n’est pas immédiat. Mais, au moment où survient un problème, c’est la somme des avancées scientifiques qui permettent de trouver rapidement la solution.
« La recherche ne s’est pas mise d’un coup au service de la société. Elle l’était tout ce temps », rappelle-t-elle.
BRAIN-AF
Présentement à la direction de l’étude BRAIN-AF, la Dre Lena Rivard comprend très bien qu’une réponse scientifique peut parfois prendre plusieurs années à émerger.
« Si tout va bien, dans quatre ans, on aura répondu à la question posée dans BRAIN-AF : Existe-t-il un lien de causalité entre l’administration d’un traitement anticoagulant et la prévention du déclin cognitif chez les jeunes patients souffrant de fibrillation auriculaire? »
Voilà une mission de longue haleine, dont les retombées précises sont encore inconnues. Que les résultats soient concluants ou non, les efforts investis auront fait progresser la science dans l’intérêt du bien commun. C’est cela qu’il faut garder en tête.
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