La prévention : pour un cœur et un Québec en santé

Dr Philippe L.-L'Allier, directeur de la prévention à l'Institut de Cardiologie de Montréal, et Yannick Elliott, vice-président du développement philanthropique à la Fondation de l'Institut de Cardiologie de Montréal

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Dans la foulée du Mois du cœur, nous unissons nos voix pour un message clair : la médecine préventive a fait ses preuves et il est temps d’appuyer sur l’accélérateur.

Notre constat se résume simplement : pour être en bonne santé cardiaque, mieux vaut prévenir que guérir. Ce faisant, une approche médicale globale, préventive et — dans certains cas — non pharmacologique est plus payante pour les patients, pour la collectivité et c’est maintenant qu’il faut agir pour améliorer notre espérance de vie en santé!

En effet, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prédit qu’environ 1,4 milliard de personnes vivront avec une comorbidité ou la prolongeront en raison de leur sédentarité. Et sans changement de paradigme entourant les soins préventifs et les habitudes de vie, le Québec fonce tout droit vers cette prévision comme en témoigne une publication récente dans La Presse.

Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de mortalité chez les diabétiques de type 2 — une maladie qui touche 31 % de la population canadienne en considérant le stade prédiabétique. En préconisant une approche fondée sur l’alimentation saine et l’exercice, les résultats que nous obtenons à notre clinique de prévention sont résolument prometteurs avec 20 % de rémission chez les prédiabétiques et 12 % chez les diabétiques.

Maintenir des habitudes de vie néfastes (mauvaise alimentation, tabagisme, sédentarité) en misant uniquement sur la prise de médicaments hypoglycémiants, c’est non seulement souvent décevant pour réduire les événements cardiovasculaires, mais aussi dispendieux sur le plan collectif.

Qui plus est, les avantages d’un mode de vie actif dépassent largement ceux engendrés par la prise de médication uniquement. On parle aussi de bénéfices sur les plans de la neurocognition, de la santé mentale, voire sur le mieux-être général.

Pour mobiliser le système de santé et engager la population générale envers l’approche préventive, nous croyons qu’il faille d’abord démontrer que les choses peuvent aller pour le mieux en générant de l’espoir, malgré un portrait sombre.

Si la clinique de prévention de l’Institut a les moyens d’investir dans des programmes novateurs pouvant percoler vers la population, c’est grâce aux dons récoltés par la Fondation et à une volonté commune d’évolution.

Rappelons-nous l’importance de se préparer ensemble — dès maintenant — à circonscrire les maladies cardiaques de demain. Si la prévention commence par soi, les bénéfices sont collectifs. En santé, chaque dollar investi en prévention permet d’économiser entre 2 $ et 20 $. Des gains qui pourraient nous mener à approfondir la recherche, d’offrir de meilleurs soins et surtout, la perspective d’une espérance de vie en meilleure santé. Et si prévenir, c’était vraiment guérir?

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