Les frères Gurman : parcourir le monde à la recherche du meilleur traitement
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Les jumeaux Jonathan et Marvin Gurman, tous deux entrepreneurs, ont récemment subi une opération pour une sténose de la valve aortique. Après avoir consulté de nombreux médecins étrangers à propos des interventions les plus poussées du domaine, c’est dans leur ville, à Montréal, qu’ils trouvent le meilleur traitement pour eux. À l’Institut de Cardiologie de Montréal, ils rencontrent le Dr Denis Bouchard, pionnier de l’intervention minimalement invasive qu’ils subiront. Découvrez comment ils ont découvert l’existence de cette chirurgie qui allait avoir un grand impact sur leur guérison.
Le diagnostic : du choc initial à la surprise générale
Il y a à peine trois ans, les jumeaux ne se doutaient pas qu’ils avaient un problème cardiaque. Âgé de 59 ans, Marvin apprend lors d’un rendez-vous avec son médecin qu’il a un souffle au cœur. Plusieurs examens médicaux plus tard, on l’informe que sa valve est fortement calcifiée et on pose un diagnostic de sténose aortique (rétrécissement de l’ouverture de la valve aortique nuisant au passage du sang du ventricule gauche à l’aorte).
Jonathan raconte que l’annonce de la maladie est un choc pour son frère et lui. « Comme je suis né deux minutes après Marvin, je suis toujours en retard de six mois sur lui. Je me suis donc dit que je devais moi aussi être examiné! » Comme pressenti, on détecte chez Jonathan la même maladie que celle de son jumeau. Aucun n’a toutefois de symptômes. « Nous avions été chanceux jusque-là, puis soudainement, boom! Je n’arrivais pas à y croire. »
La surprise des médecins de voir la même maladie se déclarer exactement au même âge chez les deux frères est grande, puisque cette forme de sténose aortique frappe habituellement les personnes plus âgées qu’eux.
En quête du meilleur traitement, de Paris à Montréal en passant par Los Angeles
Les frères entament un parcours légèrement différent. Marvin est suivi en cardiologie dans un hôpital de la région, et son état se détériore. Quant à Jonathan, d’abord suivi au même hôpital, il commence à explorer ses options lorsqu’on lui annonce que le traitement pour sa sténose est une opération à cœur ouvert.
« Dès que j’ai su qu’ils devaient briser mon sternum, j’ai répondu « no way! » » Il se lance dans des recherches pour trouver une solution moins invasive. Montréal, l’Ouest canadien, Cleveland, Paris, Los Angeles… Comme l’affirme Marvin, « quand Jonathan a quelque chose dans la tête, il ne l’a pas dans les pieds. Il est très déterminé. »
L’intervention minimalement invasive
Les recherches de Jonathan l’amènent à découvrir une intervention minimalement invasive, qui consiste à implanter une bioprothèse valvulaire déployée dans l’anneau aortique via une mini-incision thoracique droite (4 cm). Cette option permettrait à Jonathan de s’en tirer avec une chirurgie suivie de 3 à 4 jours d’hospitalisation. Son sternum demeurerait intact et l’opération amènerait moins de douleurs et une convalescence très accélérée.
Un médecin californien lui recommande finalement de retourner à Montréal pour consulter le Dr Denis Bouchard de l’Institut de Cardiologie de Montréal, spécialiste de renommée mondiale de cette intervention minimalement invasive. Dès sa première conversation avec le chirurgien cardiaque, Jonathan est épaté et demande si le traitement peut également convenir à son frère.
Marvin est sur le point de passer sous le bistouri lorsque Jonathan l’informe du fruit de ses recherches. « Quand mon frère a découvert le Dr Bouchard, à deux pas de la maison, je l’ai rencontré pour qu’il m’évalue. À mon grand soulagement, l’intervention minimalement invasive a été jugée convenable pour mon état de santé. J’ai donc décidé de subir l’opération à l’Institut », raconte Marvin. « Comme je suis passé en premier, j’ai en quelque sorte pavé la voie. »
Quelques jours après l’intervention, les frères de 62 ans font leurs emplettes eux-mêmes et ont réintégré leur entreprise. « On est très fiers d’avoir ce niveau d’expertise à Montréal. »
Une médecine de précision d’avenir
Les jumeaux font un plaidoyer pour que les chirurgies minimalement invasives soient mieux connues du grand public. Avec plus de recherche et de jeunes médecins formés pour pratiquer ces interventions, certains patients pourraient avoir une convalescence moins difficile.
Jonathan résume leur quête ainsi : « Marvin a peut-être sauvé ma vie, mais au bout du compte, j’ai sauvé son sternum. »
Heureux d’avoir pu bénéficier de cette intervention, les frères ont choisi de donner 20 000 $ au projet d’excellence en chirurgie robotique. Assistées par le robot Da Vinci Xi, les équipes de chirurgiens opèrent de façon minimalement et non invasive. La recherche et les découvertes de nouvelles options thérapeutiques évoluent rapidement. Pour contribuer aux innovations, l’Institut et sa Fondation acceptent chaleureusement les dons des patients et de leurs proches, et ceux des membres de la communauté.
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