20 ans de bénévolat, d’anecdotes et de moments inoubliables
Entretien avec Katia Dekkers, bénévole pour la Fondation et pour l’ICM
Accueil > Blogue > 20 ans de bénévolat, d’anecdotes et de moments inoubliables« Dans les années 60, ma maman a eu besoin d’un triple pontage ici, et grâce à l’ICM, j’ai pu l’avoir près de moi 30 ans de plus. Elle est décédée il y a 8 ans, à 92 ans, et j’avais toujours dit qu’un jour, c’est ici que je viendrais faire du bénévolat. »
Chose promise, chose due : il y a près de vingt ans, Katia Dekkers commençait sa grande histoire d’amour avec la Fondation, puis avec l’Institut de Cardiologie de Montréal.
« Ma sœur a travaillé plusieurs années à la cafétéria et quand j’ai commencé ma semi-retraite, elle m’a encouragé à venir rencontrer Carole Gray de la Fondation. C’est comme ça que j’ai commencé à faire du bénévolat ici, à la Fondation, au 5e étage de la vieille partie de l’ICM! »
Près de deux décennies de souvenirs
Il y a près de 20 ans, Mme Dekkers commençait son parcours de bénévole à la Fondation ainsi qu’à l’ICM. Elle est maintenant âgée de 80 ans.
Elle se rappelle ses débuts, l’époque où elle travaillait à vendre des articles de toutes sortes au profit de la Fondation. Éventuellement, Mme Dekkers a rejoint le service de bénévoles de l’Institut de Cardiologie de Montréal, dirigé par Amandine Meriau.
« Le lundi, je vendais des articles promotionnels de la Fondation et le mercredi je venais pour l’ICM et ça a tellement été une belle expérience, il nous arrivait toujours plein de choses! »
Malgré la pandémie, Katia est revenue dès la levée des restrictions et a repris son rôle de bénévole au sein de l’ICM.
Sa connaissance de l’hôpital et sa grande expérience de bénévolat, lui ont permis de traverser les grands changements des dernières années, comme la transformation des lieux avec le projet IDE et l’arrivée des bornes d’inscription dans l’ambulatoire, avec aisance et assurance.
Mme Dekkers a même pu accompagner plusieurs nouvelles ressources bénévoles en participant à leur formation. La cheffe de service, Amandine Meriau, lui confie aisément l’intégration de nouveaux bénévoles, car elle sait que Katia saura prêter attention à leurs premiers pas à l’Institut.
C’est en faisant du bénévolat à la Fondation et à l’Institut de Cardiologie de Montréal qu’elle a rencontré plusieurs de ses amis. Elle raconte leurs histoires avec le sourire, comme si c’était les siennes.
« Des histoires de cœur de bénévoles, j’en connais plein. Par exemple il y a celle de M. Ortega. Il aimait tellement la Fondation, et il s’était mis à créer des arrangements de plantes pour les vendre à nos kiosques. On ne vendait pas de fleurs à l’ICM et ses plantes se vendaient tellement bien, il y avait même des gens déçus quand on n’en avait pas. Il est décédé il y a bientôt un an, ça nous a fait tout un choc. »
Des périodes difficiles, certains en ont eu plus que d’autres, mais Mme Dekkers nous explique que même dans ces moments, le bénévolat apportait un certain réconfort.
Mme Dekkers nous parle aussi de M. Cloutier qui, alors qu’il venait tout juste de commencer à faire du bénévolat, a perdu son conjoint. Même s’il vivait une grande épreuve, elle a insisté pour qu’il soit inclus lors d’activité. Elle se doutait que ça finirait bien par lui faire du bien. Encore aujourd’hui il est bénévole à l’Institut de Cardiologie de Montréal, c’est pour dire!
Plus que fidèle à l’ICM
Quand on lui demande si elle planifie continuer son bénévolat longtemps, Mme Dekkers nous dit avec le sourire que ça sera « tant que [elle le pourra] … et qu’on voudra d’elle! » « J’ai 80 ans, donc il faut que je bouge, ça me garde active, et c’est ce qu’il faut. J’ai vu certains bénévoles avec qui j’ai travaillé qui sont restés enfermés et ça a paru, certains se sont même retrouvés à l’hôpital. Il ne faut pas que je reste à la maison à tricoter! »
La loyauté de Mme Dekkers ne se calcule pas qu’en nombre d’années. En effet, si certains de ses amis partagent leur temps entre divers hôpitaux, elle se concentre uniquement à venir à l’ICM.
« Je ne sais pas si c’est parce que c’est un petit hôpital, mais c’est un environnement agréable où on ne se sent pas « comme un numéro ». Je ne me verrais pas ailleurs. Pendant la COVID, je trouvais ça difficile de ne plus venir à l’ICM, mais je ne pense pas que ça aurait fonctionné ailleurs pour moi. »
Mme Dekkers concentre beaucoup de son temps à l’Institut de Cardiologie de Montréal, et dès que l’occasion se présente, elle se porte volontaire pour aider la Fondation dans ses projets.
« En général, partout, le personnel est gentil et c’est peut-être pour ça que les bénévoles restent, parce que l’atmosphère est agréable à travailler. J’adore toujours aider la Fondation quand on me le demande, c’est là que j’ai commencé et vous prenez très soin de vos bénévoles vous aussi. »
Envie de contribuer?
Devenez bénévole à la Fondation et aidez-nous dans la réalisation de nos événements et de tâches de soutien administratif. Rejoignez l’équipe de l’Institut de Cardiologie de Montréal, et impliquez-vous dans l’un de leurs nombreux mandats, comme l’accueil des patients et des visiteurs dans le circuit ambulatoire ou encore dans le programme de parrainage-chirurgie.