Chez les femmes, le risque d'athérosclérose, soit le durcissement des artères, augmente à la ménopause en raison de la chute des œstrogènes. Pourtant, les mécanismes précis derrière ce phénomène restent méconnus.
Le système lymphatique, responsable d’éliminer le cholestérol et l’inflammation des artères, pourrait jouer un rôle clé. Et si une dysfonction de ce réseau permettait de prédire qui développera une maladie du cœur?
Le projet ESTROLY, mené par la Dre Catherine Martel, vise à comprendre comment le système lymphatique est lié aux changements hormonaux et au développement de plaques d’athérosclérose.
Grâce à une technologie d’imagerie de pointe, son équipe évalue la santé des vaisseaux lymphatiques chez des femmes, âgées de 18 à 65 ans, en mesurant la fréquence et la qualité de leurs contractions.
L’analyse conjointe de biomarqueurs sanguins et génétiques pourrait aider à mieux prédire les risques cardiovasculaires avant même l’apparition des symptômes de la ménopause.
Les découvertes issues du projet ESTROLY pourraient avoir des retombées importantes sur la santé cardiovasculaire des femmes en permettant de :