Protéger le cœur et le cerveau des femmes à la ménopause

IRM
Responsable du projet
Dre Claudine Gauthier
Dre Claudine Gauthier
chercheure en imagerie par résonance magnétique
Impact potentiel
Freiner le développement de maladies vasculaires et cérébrales à la ménopause grâce à un traitement préventif.
Les effets de la ménopause sur la santé du cœur et du cerveau soulèvent encore de nombreuses questions. Au-delà du soulagement des symptômes associés à cette période transitoire, l’hormonothérapie pourrait aussi prévenir les problèmes cardiaques et cognitifs liés aux changements hormonaux. C’est ce que vise à démontrer le projet de recherche de la Dre Claudine Gauthier, dans l’espoir d’offrir aux femmes une solution d’avenir.

Constat

Constat

Un virage crucial à la ménopause

Chez les femmes, le risque de maladies cardiovasculaires augmente drastiquement à la ménopause. 

Avant cette période charnière, les hormones sexuelles, comme l'œstrogène, exercent un rôle protecteur sur le cœur, les vaisseaux sanguins et même le cerveau.

Cette protection naturelle s’estompe avec la chute hormonale, sans que l’on comprenne encore pleinement les effets de cette transition sur la santé vasculaire et cérébrale. 

Objectif

Mieux comprendre pour mieux prévenir

Le projet de recherche de la Dre Claudine Gauthier vise à analyser les effets de la ménopause et de l’hormonothérapie sur la santé du cœur et du cerveau des femmes.

À l’aide de l’imagerie par résonance magnétique, son équipe étudie des femmes en santé âgées de 30 à 60 ans, regroupées selon leur stade hormonal avec ou sans hormonothérapie. Chaque participante passe une série d’évaluations : tests cognitifs, épreuves d’effort, mesures de la santé vasculaire et examens d’imagerie du cerveau.

Cette approche permet d’évaluer l’effet de la perte hormonale sur les vaisseaux et d’estimer le potentiel préventif de l’hormonothérapie, mais aussi celui d’un mode de vie actif.

«  Les symptômes de la ménopause peuvent être difficiles : fatigue, dépression, anémie, prise de poids. À l’heure actuelle, l’hormonothérapie n’est prescrite que pour réduire les bouffées de chaleur. Et si elle pouvait être prescrite plus tôt pour aussi freiner le développement de maladies vasculaires et cérébrales? »
[Dre Claudine Gauthier, chercheure en imagerie par résonance magnétique]

Impact

Un impact concret sur la santé des femmes

Les recommandations étant souvent identiques pour toutes les personnes, s’attarder à la biologie des femmes pour trouver des solutions adaptées relève d’une grande importance.

Grâce à ce projet de recherche, l’hormonothérapie pourrait être utilisée non seulement pour soulager les symptômes de la ménopause, mais aussi comme traitement préventif pour : 

  • Prévenir le déclin cognitif
  • Réduire le risque de maladies cardiovasculaires

Les recherches menées par la Dre Gauthier offrent une perspective nouvelle afin de mieux comprendre le vieillissement vasculaire et d’optimiser les stratégies de prévention pour maintenir la santé des femmes. 

40%
40 % des Canadiennes pourraient bénéficier de cette thérapie