Chez les femmes, le risque de maladies cardiovasculaires augmente drastiquement à la ménopause.
Avant cette période charnière, les hormones sexuelles, comme l'œstrogène, exercent un rôle protecteur sur le cœur, les vaisseaux sanguins et même le cerveau.
Cette protection naturelle s’estompe avec la chute hormonale, sans que l’on comprenne encore pleinement les effets de cette transition sur la santé vasculaire et cérébrale.
Le projet de recherche de la Dre Claudine Gauthier vise à analyser les effets de la ménopause et de l’hormonothérapie sur la santé du cœur et du cerveau des femmes.
À l’aide de l’imagerie par résonance magnétique, son équipe étudie des femmes en santé âgées de 30 à 60 ans, regroupées selon leur stade hormonal avec ou sans hormonothérapie. Chaque participante passe une série d’évaluations : tests cognitifs, épreuves d’effort, mesures de la santé vasculaire et examens d’imagerie du cerveau.
Cette approche permet d’évaluer l’effet de la perte hormonale sur les vaisseaux et d’estimer le potentiel préventif de l’hormonothérapie, mais aussi celui d’un mode de vie actif.
Les recommandations étant souvent identiques pour toutes les personnes, s’attarder à la biologie des femmes pour trouver des solutions adaptées relève d’une grande importance.
Grâce à ce projet de recherche, l’hormonothérapie pourrait être utilisée non seulement pour soulager les symptômes de la ménopause, mais aussi comme traitement préventif pour :
Les recherches menées par la Dre Gauthier offrent une perspective nouvelle afin de mieux comprendre le vieillissement vasculaire et d’optimiser les stratégies de prévention pour maintenir la santé des femmes.