Organisé par l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa et Cœur + AVC, le Sommet canadien sur la santé cardiaque des femmes rassemble des spécialistes de partout au pays pour réfléchir au passé, agir au présent et façonner l’avenir de la santé cardiaque, cérébrale et vasculaire des femmes. L’événement, unique en son genre, est devenu au fil des ans un point de référence national pour les professionnel·le·s de la santé, les chercheur·euse·s et les partenaires communautaires engagés à faire avancer la cause de la santé des femmes.
Nesrine Ragguem, présidente-directrice générale de l’Institut de Cardiologie de Montréal, a assisté au sommet accompagnée d’Alain Gignac, président-directeur général de la Fondation de l’ICM, et de Flavie Laroque, conseillère principale en communications stratégiques.
« Le Sommet canadien sur la santé des femmes représente pour moi une opportunité : j’y vais pour apprendre, pour nourrir nos réflexions à la Fondation, pour valider nos orientations stratégiques et pour tisser des liens », explique Flavie Laroque.
Participer à cet événement, c’est aussi prendre part à un mouvement. Celui de l’équité en santé, celui de la reconnaissance des enjeux spécifiques aux femmes en matière de maladies cardiovasculaires — encore trop souvent méconnus ou négligés.
Parmi les moments forts du sommet, un panel sur l’intelligence artificielle a réuni deux experts, dont le Dr Robert Avram, cardiologue et chercheur à l’ICM, qui ont confronté leurs visions. Présenté sous la forme d’un débat « pour ou contre l’IA », l’échange a permis d’explorer à la fois les possibilités et les limites de l’intelligence artificielle pour améliorer les soins destinés aux femmes.
Tous deux ont soulevé des enjeux majeurs : si l’IA offre un potentiel remarquable pour mieux détecter certaines maladies cardiovasculaires chez les femmes, elle demeure tributaire de la qualité des données sur lesquelles elle est entraînée. Pour qu’elle devienne un véritable levier d’équité en santé, il est essentiel de constituer des bases de données plus inclusives et diversifiées — ce qui passe d’abord par une meilleure représentation des femmes dans la recherche.
« Le débat sur l’intelligence artificielle a été l’un des moments forts du sommet, avec un ton à la fois léger, drôle et extrêmement stimulant. C’était inspirant de voir que l’ICM est déjà à l’avant-garde sur ces enjeux, en développant des algorithmes pour une meilleure détection des arythmies, et en étant particulièrement conscient qu'il faut rattraper notre retard en santé cardiovasculaire des femmes », estime Flavie Laroque.
La participation de la FICM et de l’ICM à ce sommet s’inscrit dans une volonté claire : rester à l’écoute des enjeux, être à l’avant-garde des meilleures pratiques, et surtout, contribuer activement à une santé plus équitable et plus juste pour toutes les femmes.