Face à une forme extrême et aiguë d’insuffisance cardiaque, trois trajectoires sont possibles :
La thérapie avancée s’adresse aux patient·e·s dont le cœur n’est plus capable d’assurer une fonction compatible avec la vie.
Lorsque les médicaments ne suffisent pas, deux options sont considérées pour prolonger la vie des patient·e·s de manière temporaire ou permanente :
Pour les patient·e·s dont le cœur ne pompe plus assez de sang, une pompe mécanique peut être implantée pour maintenir la circulation. Celle-ci peut être utilisée à long terme, toute la vie ou en attente d’une transplantation. L’intervention consiste à :
Bien que cette thérapie soit complexe, elle prolonge la vie des patient·e·s et améliore considérablement la qualité de celle-ci. La plupart peuvent reprendre leurs activités habituelles dans les mois qui suivent.
Lorsque tous les autres traitements ont échoué, la transplantation devient la solution ultime pour les patient·e·s atteint·e·s d’insuffisance cardiaque sévère et irréversible. L’intervention consiste à :
Ce succès est le fruit d’un travail d’équipe multidisciplinaire rigoureux, d’une auto-évaluation constante et d’un engagement indéfectible envers l’excellence des soins. Fort de ces résultats, l’ICM collabore avec d’autres centres canadiens pour établir un registre national, afin d’optimiser ses dispositifs et de partager les meilleures pratiques à l’échelle mondiale.
L’insuffisance cardiaque touche pas moins de 3,2 % de la population québécoise. Pourtant, le recours aux thérapies avancées reste bien en deçà des besoins.
Chaque année au Québec, des milliers de patient·e·s pourraient bénéficier de ces solutions de pointe. Or, moins de 1 patient·e sur 10 est traité·e chaque année. Cet écart alarmant s’explique par une méconnaissance des options disponibles, tant chez les médecins référent·e·s que chez les patient·e·s.
L’Institut de Cardiologie de Montréal dispose de toutes les ressources et de l’expertise nécessaires pour combler ce manque et répondre à la demande, pour changer toujours plus de vies.
Dr Pierre-Emmanuel Noly enseigne, par ailleurs, au Département de chirurgie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, où il est professeur adjoint de clinique.
L’impact potentiel de ces efforts est immense :