Quand l’engagement philanthropique est une responsabilité sociale
Entretien avec Murray Dalfen, président de Dalfen Industrial et grand donateur de la Fondation
Accueil > Blogue > Quand l’engagement philanthropique est une responsabilité socialeCet article est tiré de la troisième édition du magazine de la Fondation
« C’est pratiquement chaque personne vivant sur cette Terre qui mourra soit d’un problème cardiaque ou d’un cancer. Mon but étant de redonner à la communauté en ayant le plus grand impact possible sur la vie des gens, le choix de l’Institut de Cardiologie de Montréal était pour moi logique, nécessaire. »
Murray Dalfen, président de Dalfen Industrial, compagnie de gestion d’investissements immobiliers, fait partie de la précieuse famille des grands donateurs de la Fondation. Il nous raconte son histoire personnelle et les raisons pour lesquelles il contribue à l’essor de l’Institut de Cardiologie de Montréal par son engagement philanthropique.
La santé cardiovasculaire : une cause familiale
M. Dalfen entretient une relation très personnelle avec la santé cardiaque et l’Institut de Cardiologie de Montréal : « Dans ma famille, la maladie cardiaque est génétique. Mes grands-parents ont tour à tour composé avec elle, ma mère et mon père ont tous deux étés soignés à l’Institut de Cardiologie de Montréal, mes sœurs également et finalement, moi aussi.
À l’âge de 40 ans, alors que je jouais au squash trois fois par semaine, j’ai eu une fibrillation auriculaire lors d’un match. En sortant du terrain, je me suis naturellement dit : “Je crois que ça serait une bonne idée d’aller à l’Institut.” C’est en quelque sorte devenu une tradition dans ma famille : par la force des choses, nous avons développé un lien étroit avec cette institution d’exception. »
Le privilège de pouvoir redonner à la communauté
Quand on lui demande pourquoi il a choisi de s’engager envers un organisme caritatif comme la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal, M. Dalfen pèse ses mots :
« Pour moi, donner n’est pas un choix que l’on fait, c’est une responsabilité. Quand tu as la chance d’avoir de la richesse, tu as l’obligation de redonner à la société. Cette vision fait partie de ma culture, des valeurs familiales dont j’ai héritées. »
« La qualité exceptionnelle des professionnels et des soins offerts à l’Institut de Cardiologie de Montréal dont nous avons été témoins, ma femme et moi, nous a convaincus d’investir dans la cause en poursuivant l’œuvre de mes parents, qui étaient également donateurs. Aujourd’hui, nous sommes extrêmement fiers de pouvoir soutenir le travail important des équipes de l’Institut, qui sauvent tous les jours des vies. »
Appuyer une Fondation qui vise un impact concret en santé
Animé du désir de contribuer significativement à la cause en agissant sur le présent, Murray Dalfen se dit convaincu de la pertinence tangible de son partenariat avec la Fondation. « Je ne crois pas aux accidents dans la vie. À ma première visite, j’ai fait la rencontre d’un des humains les plus extraordinaires que je connaisse : le Dr Peter Guerra, spécialiste de l’arythmie. C’est quelqu’un qui prend vraiment son travail de soignant à cœur, et qui est très inspirant. Mon premier don à la Fondation est directement lié à cette rencontre, puisque le Dr Guerra m’a suggéré, un peu plus tard, de soutenir l’achat d’un moniteur de fréquence cardiaque, un outil à la fine pointe de la technologie qui n’avait jamais encore été acquis au Canada.
« Cette machine hautement technologique permet de prendre des images tridimensionnelles en couleur d’un cœur durant une opération. J’ai non seulement voulu appuyer le projet, mais je me suis aussi impliqué dans le processus de son acquisition, mettant à profit mon expertise aussi. Quelques mois plus tard, j’ai moi-même eu besoin de cet appareil durant une procédure médicale. Ce n’était pas du tout l’intention derrière ma démarche, mais j’avais devant moi la preuve concrète de l’utilité de mon don. »
En tant que donateurs, M. Dalfen et sa femme, qui souhaitent voir leurs engagements se transformer en progrès, se sentent rassurés. « Nous voulons toujours avoir le plus d’impact possible, et l’acquisition de cette machine, qui est en ce moment même utilisée pour soigner plusieurs patients, en est un parfait exemple. Le Dr Guerra m’avait assuré qu’elle serait utilisée très souvent, et qu’elle ferait une différence notable dans les traitements, et c’est réellement le cas », conclut l’homme d’affaires et philanthrope.
Le centre d’arythmie : une aile spécialisée pour des soins supérieurs
Souffrant d’arythmie cardiaque, Murray Dalfen s’est tout récemment joint aux Drs Peter Guerra et Laurent Macle afin de soutenir le projet de création d’un centre d’arythmie à l’Institut de Cardiologie de Montréal. « Il s’agit de pouvoir enfin offrir un centre dédié où tous les gens qui souffrent de fibrillation auriculaire ou d’une autre forme d’arythmie seraient accueillis, dans un seul et même endroit de grande expertise. »
Encore une fois, les motivations qui nourrissent ce partenariat sont pour lui évidentes : « Pour faire un jeu de mots, je pourrais dire que la cause de l’arythmie est proche de mon cœur. Parce que je l’ai vécue, je connais cette réalité. Je crois profondément que le fait d’avoir des capacités spécifiques dans ce domaine pourrait conduire à de meilleurs résultats, de meilleurs traitements. Quand notre focus est dirigé vers une spécialité en particulier, nos chances de succès sont incroyablement décuplées. »
« C’est un peu comme dans le sport de haut niveau. Dans une équipe de hockey, il y a des attaquants et des défenseurs : ce ne sont pas les mêmes joueurs qui assurent les deux positions, chaque joueur est spécialisé, et les résultats sont bien meilleurs. L’idée d’avoir un centre ciblé sur l’arythmie est très attirante en ce sens, parce qu’avec une expertise plus vaste et plus précise on peut arriver à résoudre les problèmes plus efficacement », illustre M. Dalfen.
Fortement implanté dans sa communauté, Murray Dalfen est heureux de pouvoir, grâce à la Fondation, s’investir localement. « Le meilleur centre de soins en cardiologie au Canada se trouve ici, à Montréal. C’est une de nos plus grandes richesses. Je crois qu’il faut d’autant plus s’engager envers des organismes qui contribuent au rayonnement de la société québécoise et canadienne, et qui sont des leaders dans leur domaine. »
Vous êtes touchés de près ou de loin par les maladies cardiovasculaires? Vous pouvez vous impliquer dans la cause en faisant un don.
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