Anie Brisebois : de la salle d’urgence à la direction des soins infirmiers
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Accueil > Blogue > Anie Brisebois : de la salle d’urgence à la direction des soins infirmiersDès l’obtention de son baccalauréat en soins infirmiers, Anie Brisebois intègre la grande famille de l’Institut de Cardiologie de Montréal pour ne plus jamais la quitter. Plus de 30 ans après y avoir fait son entrée, elle est toujours habitée par l’enthousiasme de ses débuts, et c’est en tant que directrice des soins infirmiers qu’elle la fait maintenant rayonner. Intègre et passionnée par sa profession, elle nous fait part avec enthousiasme de son parcours et de ses réalisations.
La vocation de prendre soin des autres
Dès son plus jeune âge, la future infirmière est reconnue au sein de son clan comme celle qui protège les siens et assure leur sécurité. « Prendre soin des autres a toujours fait partie de ma personnalité », affirme Mme Brisebois. « Il faut dire aussi que je suis grande, ce qui a peut-être nourri mon profil de “sauveuse” auprès de mes amies », ajoute-t-elle du haut de ses six pieds.
Son intérêt pour la cardiologie se développe au cours de ses études à l’Université de Montréal. « J’ai tout de suite su que c’était à l’Institut de Cardiologie de Montréal que je voulais travailler. Le cœur, c’est au centre de tout. Si ça ne fonctionne pas, tout s’arrête. » Ses premiers contacts avec les patients confirment qu’elle a fait le bon choix de carrière. Rassurante et à l’écoute, elle perçoit rapidement qu’elle peut faire une différence dans leur vie. « C’est incroyable l’impact qu’on a tout simplement en tenant une main ou en disant un mot d’encouragement. Je suis accro à la reconnaissance que je reçois de la part des patients. L’adrénaline qui vient avec l’arrivée d’un patient dans un état critique en salle d’urgence aussi. J’en parle et j’ai des frissons! »
De la pratique à la gestion : un cheminement riche et varié
En mettant les pieds à l’Institut de Cardiologie de Montréal, la jeune infirmière n’a aucune idée de tout ce que sa carrière lui réserve. « Je n’ai jamais été carriériste. Je vis intensément dans le moment présent, et je n’ai fait que saisir les occasions qui se sont présentées à moi. » Et des occasions, il y en a eu! Guidée par Mme Odette Doyon, sa mentore qui était alors infirmière coordonnatrice du programme de formation et d’orientation de l’Institut, elle multiplie les apprentissages et les expériences.
En tant qu’infirmière, elle visite plusieurs unités de soins critiques, de l’urgence jusqu’aux soins intensifs chirurgicaux. « Mme Doyon m’a aussi convaincue que je serais une bonne candidate pour prendre des charges de cours à l’université. J’ai donc enseigné les soins infirmiers critiques et cardiovasculaires pendant 16 ans aux futures infirmières. C’est elle qui m’a également orientée vers la maîtrise en sciences infirmières, profil conseillère. » Menant alors de front études, enseignement et travail, elle puise toute son énergie dans son intérêt toujours vif pour sa profession et le plaisir qu’elle tire à la transmettre.
Mobiliser le personnel autour de ses valeurs
Rapidement, Anie Brisebois gravit les échelons au sein de l’Institut. En devenant conseillère, elle réalise plusieurs projets d’amélioration et de soutien aux infirmières dans leur pratique. En s’ouvrant à la gestion en 2016, elle assure un rôle de leadership de plus en plus important. « Depuis 2019, année où je suis devenue directrice des soins infirmiers, je sens que mon influence et mes responsabilités sont beaucoup plus grandes. J’essaie de transmettre mes valeurs d’équité, de justice et de bienveillance à mon équipe de gestionnaires pour qu’ils puissent les transmettre à leur tour à leurs infirmières. Je tente aussi de repérer les talents et de leur ouvrir des portes en jouant le rôle de mentor à mon tour. »
Guidée par ses valeurs, la gestionnaire assure une pratique sécuritaire et contrôle la qualité des soins prodigués par les infirmières tout en réactualisant certaines pratiques et en développant la meilleure expertise possible dans le domaine de pointe qu’est la cardiologie. Preuve que son implication trouve écho à l’intérieur de l’Institut, elle reçoit au cours de sa carrière quatre Prix Reconnaissance décernés par ses collègues du personnel infirmier et de la gestion. Des distinctions qui soulignent son apport remarquable au sein de l’Institut.
La création des soins palliatifs au sein de l’Institut de Cardiologie de Montréal
Un défi stimulant et marquant de sa carrière est sans contredit la mise sur pied d’un programme de soins palliatifs et de fin de vie pour les patients atteints d’une maladie cardiovasculaire avancée ou fulgurante qui compromet de façon importante le pronostic et la survie. « C’est quelque chose qui manquait. On avait des patients vieillissants, des patients aux soins intensifs qui se retrouvaient inconscients, intubés et pour lesquels les familles devaient prendre des décisions difficiles. Il fallait un programme pour encadrer les enjeux éthiques et moraux liés à l’accompagnement de ces patients en fin de vie et de leur famille. »
L’infirmière conseillère crée donc un comité de soins palliatifs, au sein duquel elle travaille conjointement avec un psychiatre. Pendant plusieurs années, elle rencontre les patients et soutient les équipes et les familles. Une expérience enrichissante et inoubliable pour la femme dévouée. « Je me trouve tellement privilégiée d’avoir partagé des moments aussi intenses avec des êtres incroyables. Ils m’ont laissé entrer dans leur intimité à un moment charnière de leur vie. Je m’assurais qu’ils étaient bien accompagnés et qu’ils avaient accès aux soins et aux professionnels dont ils avaient besoin. En les écoutant avec bienveillance, je reconnaissais leur souffrance et leur apportais du réconfort. Ces expériences humaines là, elles ont nourri toute ma carrière. »
La chance de travailler dans un institut de pointe
Qu’est-ce qui distingue l’Institut de Cardiologie de Montréal des autres établissements? « À l’Institut, on travaille avec la crème de la crème des gens de cœur qui visent toujours le meilleur et l’excellence. Il n’y a pas de compromis à faire là-dessus. » Entre tous les membres du personnel, les relations sont cordiales, et l’esprit de collaboration bien présent. « Tout le monde se connaît; on est comme une grande famille. Notre expertise est reconnue et on travaille tous ensemble pour atteindre le même but, main dans la main. »
Depuis son arrivée, Mme Brisebois constate les retombées immenses de la recherche sur la vie des patients, et la chance qu’elle a de travailler aux premières lignes des percées scientifiques et technologiques. « Quand j’ai commencé ma carrière, le traitement de l’infarctus n’était pas le même qu’aujourd’hui. En fait, on éteignait les feux et on gérait les complications. Maintenant, le traitement est rapide, efficace et permet de prévenir les complications de l’infarctus, ce qui améliore considérablement les résultats. C’est très stimulant de voir concrètement l’évolution et les retombées de la recherche sur le patient. »
Des carrières stimulantes grâce à la contribution de la Fondation
En soutenant la formation et la spécialisation des infirmières, la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal offre des perspectives de carrière alléchantes au personnel infirmier. « En attribuant des bourses de perfectionnement à des employés, la Fondation nous appuie dans notre recherche d’excellence. Travailler à l’Institut, c’est voir son expertise reconnue, commander le respect de ses pairs, profiter d’une grande autonomie et marge de manœuvre pour agir et avoir accès à de la formation continue. »
La directrice des soins infirmiers est catégorique : elle ne s’imagine pas travailler ailleurs qu’à l’Institut de Cardiologie de Montréal. « C’est un endroit unique. Tant que je pourrai agir sur le cours des choses et faire ce que je fais de mieux au quotidien, dans le respect de mes valeurs, je vais y rester. »
Pour contribuer dès maintenant à la recherche cardiovasculaire et à une formation rigoureuse de pointe, faites un don à la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal.
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