Une famille de cœur : la radiologie de père en fille

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Pleins feux sur les docteurs Pierre et Julie Robillard, un duo père-fille complice au travail comme dans la vie!

Une histoire de famille : trois générations de radiologues

Si une passion se transmet pendant trois générations, on peut dire qu’elle fait partie de l’ADN familial! Tout au long de son enfance, Pierre Robillard a été témoin du dévouement de son père, également radiologue, envers les enfants malades de l’Hôpital Sainte-Justine. « Il adorait son travail. C’est ce qui a éveillé mon goût de faire de la médecine, et le choix de la radiologie s’est ensuite fait naturellement. »

Pour sa fille, la Dre Julie Robillard, l’exemple paternel a été tout aussi déterminant. « Lorsqu’on était jeunes, mon frère et moi, il nous amenait à sa clinique le samedi. J’ai vu mon père travailler beaucoup, pendant de longues heures, et sa passion n’a jamais faibli. » Les rouages de son travail relèvent alors du mystère pour la petite Julie, mais l’étincelle est allumée et elle plonge dans le métier à son tour. « Je suis aussi une passionnée! Tous les jours, je suis heureuse de me rendre au travail. »

La radiologie : une spécialité stimulante

Pourquoi la radiologie plutôt qu’une autre spécialité? « C’est fascinant, la radiologie! On essaie d’établir un diagnostic en regardant des images. C’est un peu comme un jeu de détective », explique le Dr Pierre Robillard avec enthousiasme. Si certains radiologues préfèrent l’imagerie au contact avec les patients, il s’assure pour sa part d’intervenir là où les deux cohabitent parfaitement. Il fait d’abord une surspécialité en angiographie, puis une autre en échographie Doppler. Dans ces deux champs, il côtoie directement les patients. Professeur agrégé de clinique à l’Université de Montréal, le Dr Robillard complète son emploi du temps par l’enseignement.

Si elle a toujours su qu’elle voulait travailler dans le domaine de la santé, la Dre Julie Robillard hésite pour sa part entre plusieurs spécialités avant de faire son choix. En optant pour la radiologie, puis pour la radiologie cardio-thoracique comme surspécialité, elle combine deux disciplines qui l’intéressent : la radiologie et la cardiologie. Après une résidence à Ottawa, elle est de retour à Montréal, bien outillée pour faire son entrée à l’Institut en juillet 2014. « Pour moi, c’était la place où travailler. »

Structurer le département d’imagerie médicale : un défi de taille

À l’arrivée de la Dre Robillard, personne ne travaille au département de radiologie à temps plein; seuls quelques spécialistes s’y rendent au besoin. Tout est à bâtir. « Je suis arrivée à l’Institut en même temps qu’un collègue de mon année. La première journée, j’étais partout. L’après-midi même, j’ai pris le téléphone et j’ai appelé mon père pour qu’il vienne m’aider! », raconte la jeune radiologue.

C’est ainsi que le Dr Robillard vient à la rescousse de sa fille… et tombe sous le charme de l’Institut. « À 65 ans et au terme d’une carrière au CHUM, je me demandais si j’allais continuer ou prendre ma retraite. Quand j’ai répondu à l’appel de Julie, j’ai tout de suite été frappé par l’ambiance. J’ai aimé la place, sans compter que c’est un plaisir de travailler avec ma fille! » Répondant à son coup de cœur, il se joint officiellement à la grande famille tissée serrée de l’Institut en 2015 à titre de chef du département. Peu à peu, le département s’agrandit, et de nouveaux membres s’ajoutent jusqu’à trouver un bon rythme de croisière.

De la maison au travail : une heureuse collaboration entre père et fille

Travailler avec un membre de sa famille : un bonheur ou un enfer? Il ne fait aucun doute que pour l’équipe Robillard-Robillard, c’est un avantage qui ajoute au plaisir de travailler. « Mon père n’est pas du tout stressant. Je n’ai jamais senti de pression avec lui. Je revois chez lui ce que je voyais enfant. Il adore encore ce qu’il fait et il aime partager sa passion, toujours avec gentillesse. On apprend beaucoup au contact l’un de l’autre. Et je peux dîner tous les jours avec mon père. Ce n’est pas tout le monde qui peut dire la même chose! »

Pour le papa, travailler étroitement avec sa fille est une source de fierté. « Tous les jours, quand je la vois, je ressens un sentiment de joie et de fierté. Je n’ai pas pu partager ça avec mon père, puisqu’il avait pris sa retraite au moment où j’ai commencé à exercer. De le vivre avec ma fille aujourd’hui, c’est très spécial. »

Le privilège d’exercer son métier à l’Institut

« On est chanceux à l’Institut », affirme le Dr Pierre Robillard. L’accès à la technologie et à des outils hautement performants permet à l’Institut de se positionner comme l’une des plus importantes institutions du genre au monde. Le rôle de la Fondation est primordial dans l’accès aux équipements à la fine pointe des percées technologiques. Et toute la communauté, du personnel médical aux donateurs, s’investit activement dans sa mission. Lors de l’inauguration du tomodensitomètre de haut niveau reçu en 2015, un grand donateur s’est présenté avec sa femme, ses enfants et ses petits-enfants. « Tout le monde était fasciné par l’appareil. Le plaisir de voir l’aboutissement concret de leur don était palpable. Ils ne font pas que signer un chèque; ils constatent de leurs yeux ce que l’appareil permet d’accomplir et ce dont les patients bénéficient réellement. » Les membres du personnel ouvrent d’ailleurs très régulièrement les portes de leurs salles pour les faire découvrir au public lors de visites guidées organisées par la Fondation (visites actuellement interrompues en raison de la COVID-19). Le désir de partager et de vulgariser l’extraordinaire travail qui se fait à l’Institut est au cœur des préoccupations de tout le personnel.

Pour la Dre Julie Robillard, la magie opère également grâce à l’équipe à échelle humaine qu’ils constituent. « Les technologues, les radiologues, les chirurgiens, les cardiologues… tout le monde se connaît et on a tous le même objectif : trouver la réponse pour nos patients. Tout le monde fait de son mieux et collabore étroitement. »

Au-delà du cœur : le patient

En raison de sa vocation cardiaque, l’Institut reçoit beaucoup de patients en provenance d’autres hôpitaux de Montréal et de plusieurs régions du Québec. Mais lorsqu’un patient est admis à l’Institut, il est aussitôt pris en charge de manière globale. « Quand je suis arrivé comme chef du département, c’était très important pour moi », souligne le Dr Pierre Robillard. « On ne traite pas que le cœur. L’état des patients est souvent beaucoup plus complexe. AVC, hypertension artérielle et autres problèmes de santé, en traitant le tout, on les sécurise et on couvre tous les angles pour que rien ne nous échappe. » Une belle façon de briser la routine, selon la Dre Julie Robillard!

Radiologues un jour, radiologues toujours

Ça parle de quoi lors d’un souper de Noël, deux professionnels de la santé qui travaillent ensemble? « C’est certain qu’avec une mère infirmière et un père radiologue, on parle de santé! », s’exclame la Dre Robillard en riant. Mais au-delà des études de cas, ce sont les patients et les situations qui les ont touchés qui trouvent place dans leurs discussions. Nul doute qu’avec toute l’admiration qu’ils se vouent mutuellement et leur soif d’aider les patients, ils continueront à accomplir ensemble de grandes choses au sein de l’Institut de Cardiologie de Montréal. Pour le plus grand bonheur de tous!

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